Gilles sur la piste cyclable de Panama City |
Nous sommes, au moment de commencer à écrire ce texte, à
l’aéroport Panama Pacifico où nous attendons notre vol.
Comme il n’y a pas de route entre le Panama et la Colombie,
nous avions d’abord pensé prendre un bateau. Pas un traversier, il n’y en a pas
non plus, mais une croisière en voilier qui passe dans les îles San Blass pour
ensuite prendre le large vers Cartagena Colombie. Finalement nous avons opté pour l’avion,
moins cher, plus rapide et le mal de mer en moins. On s’est fait dire en effet
que le trajet en pleine mer était assez rude surtout sur une petite
embarcation.
Bref, nous voici à l’aéroport. Avant il a fallu mettre les
vélos dans une boîte de carton. Comme les vélos étaient dus pour un entretien
on est allé à un magasin de vélo qui a en plus démonté nos engins et les a mis
en boîtes. Nous avions bien fermé les boîtes avec beaucoup de « tape »
mais surprise à l’aéroport ils nous ont demandé de les ouvrir pour
vérifier. Le remballage fait par le
personnel de l’aéroport n’est pas aussi solide que le nôtre. Espérons qu’il n’y
aura pas de problème.
Les mécanos de chez Latin Bikes |
Au centre-ville de Panama, le long de l’océan il y a un long
parc dans lequel passe une piste cyclable de 11km de long. On en a vu une autre
aussi qui passe devant le Biomuseo. Deux endroits bien jolis bordés par la mer.
De quoi faire une agréable promenade du dimanche. Cependant, sur les rues et
boulevards de la ville ça circule moins bien à bicyclette. Beaucoup de trafic
et peu d’espace.
Panama est une ville très moderne et en plein essor. Nous y
voyons des grues partout et l’économie progresse à plus de 5% annuellement ce
qui est bien au-delà de ce que nous avons chez nous. Cette ville est remplie de
restaurants, de divertissements, elle est des plus dynamiques et les gens sont
ouverts. Il est difficile de trouver des mets typiques du pays. Nous avons
rencontré une propriétaire de comptoir de crème glacée faite maison avec saveurs
locales qui nous mentionnait que l’influence américaine est très forte. Il est
facile de le constater toutes les grandes chaines sont présentes, ici le fast
food est partout.
Le Biomuseo, une architecture assez spéciale |
Le vieux quartier de Panama vu de la piste cyclable |
Si vous voulez des gratte-ciel ici il y en a en quantité |
Et de tout les styles |
Au Panama il reste bien du travail à faire au niveau du
recyclage et de l’utilisation de plastique car nous en voyons partout. De plus
le ramassage des ordures doit être amélioré car lors de celui-ci on en laisse
presque autant dans la rue que dans le camion, bref depuis notre départ seul le
Costa Rica semble avoir mis des politiques en place pour cela. Nous avons aussi
eu la chance de rencontrer des membres de l’O.N.U qui nous ont expliqué un
programme d’aide au développement durable, mais les montants alloués à ces pays
sont très minimes donc les projets sont choisis avec soin. Ils nous ont aussi
dit qu’il y a dans tous ces pays une grande inquiétude à propos des changements
climatiques car on commence à voir l’érosion des plages, le climat est plus
changeant, des périodes de vent très fort, bref tout ce qui attire le tourisme
qui est une grande source de revenu pour ces pays est à risque.
Ce soir nous voici enfin installés dans notre hôtel à
Bogota. On a retrouvé nos vélos à l’aéroport, toujours bien dans leurs boîtes.
Nous avons attendu d’être à l’hôtel pour les réassembler. On n’a pas eu de problème,
on est fier de nous.
Nos vélos dans leurs boîtes |
Et voila on embarque pour la Colombie |
Les voici réassemblés |
On a eu une petite surprise aux douanes Colombiennes.
Saviez-vous que les Canadiens ont une taxe d’entrée à payer? Eh oui seulement
nous, pas les autres (en fait il y a aussi les Nicaraguayens qui en ont une). 200 000
pesos colombiens chacun. C’est pas si cher que ça en a l’air environ 80$.
Heureusement ils acceptent les cartes on n’avait pas beaucoup de comptant. On a changé l’argent US qui nous restait et là
on a des billets de 20 000 pesos dans les poches. On se sent riche!
Nous voici donc en Amérique du Sud. Nous continuons notre
route, nos rencontres et découvrons des peuples chaleureux et ouverts à discuter
et curieux de connaitre nos aventures.
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