vendredi 6 avril 2018

Du Panama à la Colombie


Gilles sur la piste cyclable de Panama City

Nous sommes, au moment de commencer à écrire ce texte, à l’aéroport Panama Pacifico où nous attendons notre vol.
Comme il n’y a pas de route entre le Panama et la Colombie, nous avions d’abord pensé prendre un bateau. Pas un traversier, il n’y en a pas non plus, mais une croisière en voilier qui passe dans les îles San Blass pour ensuite prendre le large vers Cartagena Colombie.  Finalement nous avons opté pour l’avion, moins cher, plus rapide et le mal de mer en moins. On s’est fait dire en effet que le trajet en pleine mer était assez rude surtout sur une petite embarcation.
Bref, nous voici à l’aéroport. Avant il a fallu mettre les vélos dans une boîte de carton. Comme les vélos étaient dus pour un entretien on est allé à un magasin de vélo qui a en plus démonté nos engins et les a mis en boîtes. Nous avions bien fermé les boîtes avec beaucoup de « tape » mais surprise à l’aéroport ils nous ont demandé de les ouvrir pour vérifier.  Le remballage fait par le personnel de l’aéroport n’est pas aussi solide que le nôtre. Espérons qu’il n’y aura pas de problème. 
Les mécanos de chez Latin Bikes
 Au centre-ville de Panama, le long de l’océan il y a un long parc dans lequel passe une piste cyclable de 11km de long. On en a vu une autre aussi qui passe devant le Biomuseo. Deux endroits bien jolis bordés par la mer. De quoi faire une agréable promenade du dimanche. Cependant, sur les rues et boulevards de la ville ça circule moins bien à bicyclette. Beaucoup de trafic et peu d’espace.
Panama est une ville très moderne et en plein essor. Nous y voyons des grues partout et l’économie progresse à plus de 5% annuellement ce qui est bien au-delà de ce que nous avons chez nous. Cette ville est remplie de restaurants, de divertissements, elle est des plus dynamiques et les gens sont ouverts. Il est difficile de trouver des mets typiques du pays. Nous avons rencontré une propriétaire de comptoir de crème glacée faite maison avec saveurs locales qui nous mentionnait que l’influence américaine est très forte. Il est facile de le constater toutes les grandes chaines sont présentes, ici le fast food est partout. 
Le Biomuseo, une architecture assez spéciale

Le vieux quartier de Panama vu de la piste cyclable

Si vous voulez des gratte-ciel ici il y en a en quantité


Et de tout les styles



Au Panama il reste bien du travail à faire au niveau du recyclage et de l’utilisation de plastique car nous en voyons partout. De plus le ramassage des ordures doit être amélioré car lors de celui-ci on en laisse presque autant dans la rue que dans le camion, bref depuis notre départ seul le Costa Rica semble avoir mis des politiques en place pour cela. Nous avons aussi eu la chance de rencontrer des membres de l’O.N.U qui nous ont expliqué un programme d’aide au développement durable, mais les montants alloués à ces pays sont très minimes donc les projets sont choisis avec soin. Ils nous ont aussi dit qu’il y a dans tous ces pays une grande inquiétude à propos des changements climatiques car on commence à voir l’érosion des plages, le climat est plus changeant, des périodes de vent très fort, bref tout ce qui attire le tourisme qui est une grande source de revenu pour ces pays est à risque.
Ce soir nous voici enfin installés dans notre hôtel à Bogota. On a retrouvé nos vélos à l’aéroport, toujours bien dans leurs boîtes. Nous avons attendu d’être à l’hôtel pour les réassembler. On n’a pas eu de problème, on est fier de nous.
Nos vélos dans leurs boîtes
Et voila on embarque pour la Colombie
Les voici réassemblés
 On a eu une petite surprise aux douanes Colombiennes. Saviez-vous que les Canadiens ont une taxe d’entrée à payer? Eh oui seulement nous, pas les autres (en fait il y a aussi les Nicaraguayens qui en ont une). 200 000 pesos colombiens chacun. C’est pas si cher que ça en a l’air environ 80$. Heureusement ils acceptent les cartes on n’avait pas beaucoup de comptant.  On a changé l’argent US qui nous restait et là on a des billets de 20 000 pesos dans les poches. On se sent riche!

Nous voici donc en Amérique du Sud. Nous continuons notre route, nos rencontres et découvrons des peuples chaleureux et ouverts à discuter et curieux de connaitre nos aventures.

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