dimanche 29 avril 2018

Nous sommes à Quito




Un moment de discussion avec des cyclistes équatoriens Eugenio et Alda
Bonjour à tous
 
Nous sommes arrivés hier soir à Quito Équateur. Ce pays est un de ceux que nous avions identifiés sur notre liste à voir absolument un de ces jours. Eh bien si Quito est le reflet de ce que nous découvrirons dans les prochaines semaines, l’Équateur sera un des faits marquants de ce voyage avec le Chili et la Patagonie bien sûr.

Depuis quelques semaines il y a des problèmes à la frontière entre le Colombie et l’Équateur. Il y a eu des enlèvements perpétrés par un groupe dissident des Farcs qui fait du narco trafique et n’adhère pas à l’accord de paix signé entre le gouvernement colombien et les Farcs. Donc la frontière n’est pas sûre et plus de 4000 soldats de chaque pays patrouillent cette frontière.  Nous avons eu plusieurs rencontres, et à mesure que nous approchions de la frontière, les gens nous disaient que seul l’autobus ou l’avion étaient les solutions envisageables. Mais en Autobus c’est long et les risques frontaliers sont plus présents, donc l’avion était le meilleur choix. À l’aéroport plusieurs personnes nous ont confirmé que nous avions fait le bon choix.
Ce matin nous avons fait une promenade dans le centre historique de Quito. Magnifique !


Vue de la place centrale

Policier sur deux roues on le comprend

Observatoire de Quito


Vous savez à quel point nous avions été impressionnés par Bogota, eh bien ici nous sommes complètement subjugués. Les églises sont toutes magnifiques et la "Basilica del Voto Nacional" n’a rien à envier à Notre-Dame de Paris, ce qui n’est pas peu dire. Nous nous y sommes promenés toute la matinée et chaque rue, chaque endroit, étaient impressionnants.

Intérieur de la basilique
Basilique Del Voto Nacional

Partout sur les murs il y a des gargouilles

Louise vous donne une idée de la grandeur juste à l'entrée




Il y avait même un événement cycliste le « Ciclopaseo ». Il y a 46 km de rues réservées aux cyclistes les dimanches entre 7h30 et 14h, plus de 10 000 cyclistes font le trajet chaque semaine et contrairement à Bogota ce sont des montées et descentes perpétuelles vous le verrez dans les photos. Nous n’avons pas sorti nos vélos, mais on a jasé avec quelques cyclistes. Eugenio, un cycliste rencontré ce matin nous a même dit qu’il y a un seul centre historique qui vaut la peine d’être visité en Amérique du Sud et c’est celui de Quito. Bien sûr, il a un parti pris, mais nous devons reconnaitre que la visite en valait la peine. Peut importe dans quelle direction on regarde, il y a de belles choses à voir. 
Une autre journée consacrée au cyclisme


Regardez au loin comme la montée est impressionnante!

                 Voici d'autres photos de Quito, on n'a pas pu s'empêcher d'en prendre des tonnes!
Le palais présidentiel derrière Louise

L'institut d'urbanisme de Quito, notre fille aimerait

Le centre d' art contemporain

Une des nombreuses rues du quartier historique

Rue piétonnière remplie de marchands de produits artisanaux

Ceci n' est qu' une mince partie que nous avons visité, demain nous continuerons ces découvertes car il en reste beaucoup. Quito, une ville à mettre sur votre liste pour vos futurs voyages.



mercredi 25 avril 2018

Le Désert de Tatacoa




Notre route s’est poursuivie vers le Désert de Tatacoa. Nous sommes passés par Neiva, un trajet plus long, mais avec moins de montées et surtout sur route pavée. Mardi matin nous avons quitté Neiva pour un trajet de 38 km jusqu’à Villaveija, village à la porte du désert. On avait lu sur un blog que la route était épouvantable. Vous vous souvenez de notre chemin de misère sur la péninsule d’Osa? Eh bien cette fois ce fut différent. La route est pavée sur presque toute sa longueur. Ouf! Il y a quelques bons nids-de-poule, mais on n’est pas tombés dedans. Pas beaucoup de monde sur ce chemin de campagne, le calme et des paysages magnifiques. 

Le lendemain nous avons pris une excursion en touk-touk pour visiter le désert. Une chance! Là la route est vraiment un chemin qui ne convient pas à nos vélos. Le désert lui : Wow!

Notre voiture principale le touk-touk



En fait ce n’est pas vraiment un désert puisqu’il y tombe trop de pluie. Mais plutôt une forêt tropicale sèche. Mais ça ressemble plus à un désert qu’à une forêt. Voyez par vous-même. 

La saison des pluies ici est de novembre à février. Comme nous sommes en avril, le désert est encore un peu vert. Il sera beaucoup plus sec d’août à octobre. Deux parties à ce désert, la partie rouge et la partie grise. La partie rouge est composée de glaise. Notre guide, Gilberto, nous dit que quand il pleut c’est impossible d’y marcher, la terre colle aux chaussures et pas moyen de s’en défaire.
La partie grise, elle, est beaucoup plus rocheuse. Toutes ces belles formations, dans les 2 parties, sont dues à l’érosion. Par moment il doit en couler de l’eau!



Si dans le désert rouge on peut s’aventurer seul, sans se perdre, il en va autrement pour le désert gris. Il s’étale à perte de vue. On y circule dans des canons entre des formes fantomatiques. Imaginez s’y perdre à la tombée de la nuit?





Voici en plus quelques habitants du désert. 
Ce lézard avec les couleurs de l' arc-en-ciel



Les oiseaux doivent se nourrir, ils mangent entre autre les fruits des cactus. Celui-là on lui a même goûté. C'est bon!

Voici le fruit du cactus que nous avons goûté, délicieux!


dimanche 22 avril 2018

Sublime Colombie


Bonsoir à tous
Regarder le rocher derrière Louise, il se nomme le Nez du diable. Ça doit pas être beau quand il a le rhume!
Nous avons finalement quitté Bogota direction : le désert de Tatacoa. Sortir d’une ville de 10 millions d’habitant est toute une aventure sur l’heure du trafic. Mais par la suite des paysages incroyables, Louise et moi avons descendus sur les freins de 2700 à 1700 mètres sur 25km dans une série de courbes assez impressionnantes. Le lendemain, de descentes de 1700 mètres sur 30km encore là exercices des poignets.
La route en contre bas, vue d'en haut. On descend!!!!

Gilles qui se repose les mans. 25km à tenir les freins c'est pas mal plus dur sur les mains que sur les jambes!

Maintenant parlons de la plus belle découverte de ce pays : les habitants, d’une gentillesse incroyable et amateurs de cyclisme. Nous devons régulièrement arrêter à la demande des gens en auto en moto ou sur la route pour des prises de photos. Hier une auto s’immobilise le gars sort et nous demande une photo, après les photos, il nous dit « les courbes sont dangereuses, passez devant » et il nous suit sur plus de 10km en nous protégeant des autres véhicules, incroyable! Que nous croisions des militaires, des véhicules des gens qui nous voient, tous nous encouragent et lèvent le pouce. On se croirait dans un évènement. Lors des pauses c’est les questions, le respect et les offres d’aide, quelle aventure, bref. 
Photo avec le gars qui nous a accompagné dans le long parcours de courbes avec sa femme

Le couple chez qui on a logé, via Warmshower. Merci pour nous avoir héberger!

Pour le reste nous avons hâte de vous faire découvrir certains endroits car ici tout est là pour en faire une destination touristique de choix. Les plages côté caraïbes, les villes coloniales, un désert à couper le souffle (préparez-vous ce sera le prochain article) l’Amazonie, la gastronomie.  Nous qui avons fait l’Amérique centrale, pouvons dire que tout cela existe dans un seul pays soit la Colombie et nos prochains articles seront à ce sujet.
Chapeau traditionnel vue sur le bord de la route. On dirait une influence Harry Potter!

Une traverse de fourmilier, la première vue dans notre voyage

Les paysages ici sont à couper le souffle, ...

...depuis 2 jours on roule entre les montagnes