dimanche 27 mai 2018

La route continue

 Bonjour

Voici d'autres photos sur la route nous menant à Lima. Nous devons dire que depuis 2 jours c'est plus difficile mentalement, la route est droite et assez terne des kilomètres sans voir personne. Les seuls moments exaltants ce sont la course contre les chiens qui nous courent après et qui sont nombreux tout le long du parcours bref vous comprendrez que le "exaltant" est relatif ici.

Nous avons tout de même croisé de beaux paysages avant et après la partie de 40 km ou nous sommes seuls avec nos pensées à regarder la route qui défile lentement car faire 82 km avec un vent de face et une légère montée qui vous donne une moyenne de 12 km à l'heure tu as cette impression de ralenti qui fait en sorte que le moral doit être bon car mème paysage, route droite, aucun relief c'est pour Gilles une vrai platitude.


Voici donc les photos et le petit vidéo de la descente de Louise, avant de prendre la longue ligne droite .

Une pause bien méritée à mi chemin de la longue montée (voir photo précédente)


Des montagnes en forme de pyramides


Vue d'en haut, on voit même la mer au loin

Voici Louise qui descend. Eh oui tout ce qui monte doit redescendre. Dans ce cas, beaucoup plus vite!

La longue route droite

Un des rares habitants du désert

Une colline un peu spéciale

Un pipeline qui nous a suivi, ou serait-ce le contraire?
En approchant de Sullana le paysage a changé, le désert a fait place aux rizières.



 Demain, nous commençons un parcours qui va nous amener vers plusieurs sites archéologiques de civilisations pré-incas. On a très hâte de voir ça et surtout de vous les faire découvrir



vendredi 25 mai 2018

Entre désert et mer

Bonjour à tous

Dans les derniers jours nous avons roulé sur la côte du nord du Pérou. Avec 2 arrêts sur le bord de l'océan Pacifique un à Punta Sal et l'autre à Los Organos. En voici quelques images


Aussitôt que nous voyons un petit ilot de verdure il y a signe de vie, remarquez la petite maison au centre de la photo.
Le nom est le ruisseau sec la photo montre le pourquoi, tous les lits de rivières sont ainsi

Des chevaux à la recherche d'eau

Rencontre avec de jeunes triathloniens à l'entrainement WOW

Portez attention à la morphologie du lieu

Un derrick, ici il y a du pétrole

Plage de Punta Sal

Et Los Organos

Le soleil semble se poser sur la plateforme tel une balle sur un tee





mercredi 23 mai 2018

Nous sommes au Pérou

Bonjour

Hier nous sommes entrés au Pérou. Un passage de douanes assez spécial. Nous avions un hôtel dans la ville Huaquillas en Équateur. Dans la ville on peut passer de l'Équateur au Pérou sans même sans rendre compte, il n'y a qu'un pont au dessus d'un petit ruisseau à traverser. Et en plus c'est dans un secteur de marché, on ne voit même pas le ruisseau, à moins de le chercher. Aucun poste de douanes. On s'est informé auprès d'un policier qui nous a dit qu'on devait aller au bureau de l'immigration sur la route Panaméricaine et ensuite traverser au Pérou et se présenter au bureau de l'immigration de l'autre côté de la frontière. Ce que nous avons fait le lendemain.

Le bureau en question est à 3 km de la frontière elle-même. Dans les autres pays où nous sommes entrés, c'est en général tout près de la ligne et on ne peut pas entrer dans l'autre pays sans y passer. Nous nous présentons au bureau de l'immigration, il y a beaucoup de monde et pas évident de savoir où se présenter. Après avoir demandé des informations, on est finalement à la bonne place. Là, 1h30 d'attente. Il y a plein de Vénézuéliens qui entrent ou qui sortent du pays. Plusieurs familles avec des jeunes enfants. Il ont priorité sur les autres voyageurs, on le comprend bien.

Il y a beaucoup de Vénézuéliens sur les routes de l'Amérique du Sud. Dans leur pays la situation est épouvantable. Pénurie de produits de base, en particulier la nourriture et les médicaments, inflation galopante, et criminalité accrue. Ceux qui en ont la possibilité fuient le pays pour essayer de gagner leur vie, et celle de leur famille dans les autres pays d'Amérique du Sud. Grâce au Mercosur, le libre marché de l'Amérique du Sud, ils peuvent trouver un emploi. À Puerto Lopez on a rencontré une famille installée temporairement en Équateur, qui est en train de faire les démarche pour immigrer au Canada. Comme ils parlent aussi français, ils ont des chances. Un peu plus loin sur notre route, à Naranjal on a jasé avec un serveur dans un restaurant. Il avait quitté le Vénézuela 2 semaines au par avant. Là il travaille pour envoyer de l'argent à sa famille, une femme et un bébé de 7 mois, il en parlait et avait la larme à l'oeil. Il ne peut pas les faire venir pour le moment. Les Vénézuéliens sont des gens travaillant à la recherche d'une vie meilleure. Est-ce qu'on en recevra chez-nous?

Finalement nous recevons l'étampe de sortie du pays.  Ensuite nous reprenons la route vers le Pérou. Dès qu'on voit le bureau de l'immigration, on bifurque et on se prépare à attendre encore longtemps. Surprise il n'y a presque personne et en quelques minutes tout est fait.

Une fois au Pérou le paysage change rapidement. Lors de nos derniers jours en Équateur nous avons roulé entre les bananeraies, les plantations de cacao et les rizières, Un paysage vert, très vert! Au Pérou, plus on avance plus c'est sec. La route devient aussi plus étroite. Fini les belles routes presque neuves avec accotement pavé.  Nous arrivons à Tumbes vers midi. On avait prévu un trajet court au cas où ce serait long à la frontière.
Arbre étrange qui rappelle le Baobab, vu lors de notre dernier trajet en Équateur
Paysage sec du nord du Pérou


Ce matin nous avons pris la route pour la côte, direction Punta Sal. Dans 2 villages il y avait des barricades. Non ce ne sont pas les Mohawk comme chez-nous il y a quelques années. Mais des gens qui manifestent pour avoir de l'eau potable dans le village. On les comprend!  Depuis notre départ nous avons pu constater à quel point c'est un problème majeur dans tous les pays particulièrement en région. En effet cela a deux impacts majeurs la pénurie d'eau potable qui est importante pour la santé et le surplus de matière plastique car souvent les gens doivent se procurer l'eau embouteillée et jettent le contenant dans la nature. Dire que chez nous, malgré que l'eau d’aqueduc est de bonne qualité on achète tout de même des bouteilles de plastiques et, en plus comme dirait un ami, on utilise cette eau pour faire pousser notre asphalte l'été en l'arrosant. Dans la majorité des pays cela créerait un conflit majeur. Nous ne réalisons pas à quel point nous en faisons une surconsommation et que l'on prend cela pour acquis. Imaginez si vous aviez 4 litres  d'eaux pour une famille de 4 pour un jour, pour faire la cuisine, boire et se laver ce serait tout un défi non? Nous avons l'avantage d'être à vélo donc on nous laisse passer aux barrages. Pas la même chose pour les voitures ou les autobus. On a rencontré un couple de Français voyageant en autobus qui se demandaient s'ils n'allaient pas marcher les 10 km entre les 2 barrages.
Un apperçu du trafic bloqué par la barricade

Voici quelques photos de notre parcours. Un paysage quasi désertique qui nous a rappelé Tatacoa en Colombie.



Il y a quand même quelques rivières qui traversent ce paysage. Là il y a de la vie. On a aussi croisé quelques rizière (avec système d'irrigation) et des chèvres qui broutaient le long de la route.

La route avant d'arriver au village.
Notre hôtel est dans un endroit bien agréable, beaucoup d'arbre sur la propriété, on se croiraient dans une oasis,

samedi 19 mai 2018

Images de deux pays chaleureux


Bonjour
Pour vous un petit montage de notre périple au travers la Colombie et l'Équateur!

À bientôt en direct du Pérou!

mardi 15 mai 2018

Visite de Isla Plata


Dimanche le 13 mai nous sommes partis pour une excursion sur l’ile Isla Plata, réserve protégée en Équateur. Elle se situe à 40km de la côte de Puerto Lopez. Départ à 9h40, avec notre groupe, 2 Français, 5 Vénézuéliens, 4 Britanniques, un Australien et vos deux Canadiens.
Le trajet se fera en une heure, première rencontre les dauphins tout autour du bateau. Rapides ils sont difficiles à filmer mais semblent vouloir nous aider en tournant autour de nous. Belle rencontre avec un des mammifères les plus intelligents du monde animal. Nous prendrons 10 minutes par la suite pour arriver à l’ile. 

Elle se nomme Isla Plata car selon la légende le pirate Francis Drake y aurait enterré un trésor et comme Plata veut dire argent vous aurez tout compris. Cette île était une propriété privée qui a été transformée en parc et le bâtiment est le seul qui a été construit à cette époque.
Le parc a été fondé en 1979 sur le principe de la protection des espèces et comme lieu d’étude des fous à pattes bleues et des frégates. Ces eaux sont un lieu pour les tortues, les baleines à bosses et pour l’observation de la faune aquatique. Et vous aurez la chance de faire de l’apnée dans une eau claire et chaude et croyez-moi cela est fort agréable.

Un fou à pattes bleues qui admire le paysage
 Une fois débarqués sur la plage de l’île nous sommes accueillis par de petits crabes. En montant dans le sentier nous rencontrerons des fous à pattes bleues. La coloration de leurs pattes vient de leur régime alimentaire composé de sardines. Ils nidifient au sol comparativement aux frégates qui elles nichent dans les arbres. Vous apprendrez que les changements climatiques menacent ces oiseaux car souvent ils vont nidifier trop tard et devront abandonner les œufs à la saison des pluies ce qui a un impact sur les naissances. Pour les frégates, comme ce sont des pilleurs de grande voltige et qu'ils ne peuvent plonger sous l’eau leur plumage n’étant hydrofuge ils se contente de ramasser les poissons à la surface ou voler les prises de leurs congénères pour se nourrir et nourrir leurs oisillons. 

Des frégates, remarquez la gorge rouge du mâle

Vous profiterez d’un guide parlant anglais ou espagnol. La marche durera 2 heures par la suite petit repas et une heure de baignade avec les poissons multicolores. En puis retour vers Puerto Lopez après une journée instructive.
Quelques petits poissons
Cette île est surnommée par les Équatoriens la Galapagos des pauvres ou comme disent les agences de voyage la mini Galapagos. Contrairement aux vraies Galapagos elle n’est pas d’origine volcanique, mais s’est plutôt détachée de la côte il y a quelques milliers d’années et est comme la celle-ci elle est recouverte de forêt tropicale sèche.
Pour nous ce fut une merveilleuse journée la période la plus propice pour l’observation des baleines est juin et juillet alors avis aux intéressés.



L'équipage de notre bateau
  Voici un petit vidéo de nos rencontres animales de la journée


vendredi 11 mai 2018

Équateur pays de paradoxe


Bonjour
Nous sommes rendus sur la côte pacifique après avoir passé 5 jours à Guayaquil la plus grande ville du pays. Ville mélangeant ancien et moderne, mais surtout le centre des affaires. Nous y avons visité le parc Historique de Guayaquil, le malecon qui est la promenade au bord de l'eau qui est très jolie.
Ancien édifice qui était au départ dans le vieux Guayaquil. Il a été déplacé et restauré au parc Historique

Le tapir, vous ne trouvez pas qu'il a des airs de rhinocéros ?
Autre pensionnaire du parc Historique
Reproduction d'un nid d'aigle harpie. Impressionnant !

Guayaquil, la partie moderne

Gabriel et Gilles dans une rue du vieux Guayaquil

Au bord de la rivière une grande roue. ça vous rappelle quelque chose ?

En quittant Guayaquil nous avons pris la route qui mène au Pacifique la Via a la Costa (E40). Quelle ne fut pas notre surprise de trouver sur une grande portion, le long de la E40 une piste cyclable. Très belle sur une quinzaine de kilomètres. Cependant un peu plus loin il y avait eu des petits glissements de terrain et on a dû traverser de plaques de boue molle de 3 à 4 po d’épaisseur, à pied, bien sûr. Après un nettoyage sommaire de vélo et de souliers nous avons décidé de reprendre la route.  Ce matin nous avons pris la E15 sur la côte. Prendre ces routes c'est côtoyer la circulation et un traitement pour la peau car la poussière soulevée nous couvre au complet. Pas besoin de vous dire que nous sommes sablés d'un bout à l'autre.

Une de nos plaque de boue

L'allure de mes soulier suite au passage


Pour votre info, car c’est toujours important, on regarde la santé d'un pays par sa classe moyenne, eh bien ici tout un défi car il y a 20 pour cent des gens qui sont dans la classe moyenne et 5 pour cent de riches donc 75% de la population est pauvre. Notre ami Gabriel nous disait que l'éducation publique est de piètre qualité et les soins de santé selon la richesse pour la qualité.
Nous voyons cela tout au long car il reste encore beaucoup de travail à faire pour la protection de l’environnement et le recyclage car tout au long de la route les ordures sont présentes, mais on peut les comprendre quand la vie est difficile. De plus la majorité des sous sont investis pour le développement des 3 grandes villes principales que sont Quito, Guayaquil et Cuenca laissant peu pour les autres et cela est apparent quand on y passe. Il y a aussi les lieux dit d'expatriés qui sont aussi bien structurés.

La bonne nouvelle est que beaucoup d'efforts ont été faits par l'ancien président pour augmenter la qualité de vie et les investissements sociaux et les gens ont beaucoup apprécié celui-ci. Si vous venez ici vous pourrez faire toutes les activités possibles dans un petit rayon car tout se fait assez rapidement entre les territoires.  Pour les gens, que des sourires, que de la joie de vivre. Ils aiment discuter, sont toujours polis et prêts à vous aider, bien sûr il y aura toujours les emmerdeurs mais on ne doit pas hésiter à venir voir ces beaux paysages, ses nombreuses plages, l'Amazonie. Ici on commence à enseigner l’anglais à l'école et ils se font un plaisir d'essayer, dans le futur de belles possibilités s'offrent à eux.
Gilles qui prend une photo de la mer vue de la route

Une montagne de sel. non ce n'est pas pour faire fondre la glace en hiver !