La cinquantaine sur deux roues: Routes du nord de l'état de New York

Bonjour à tous

Hier nous avons quitté Watertown pour nous rendre à Baldwinsdville pour une distance de 114 km. En cour de route nous avons croisé le village de Pulaski qui a plus de 200 ans, de très belles maisons de style colonial et tout à coup, Louise voit une pancarte indiquant que Champlain était venu combattre les Iroquois avec l’aide des Hurons en 1615. Vous comprendrez notre surprise de voir cela du côté américain, nous avons donc pris quelques photos de ce beau village et de la pancarte explicative qui se situe dans un parc commémoratif pour les vétérans de guerres. D’ailleurs ici, chaque village a un monument dédié aux soldats.

Arrivé à Baldwindsville nous tentons de trouver un hôtel et arrêtons un cycliste. Là encore, surprise, son nom est Marcel Soucy et il nous dit bonjour en français et nous explique que son père a été bucheron et a immigré aux USA en 1965, et gentiment il enfourche son vélo nous guide jusqu’à l’hôtel et nous offre gentiment de venir nous chercher pour nous amener au restaurant. Finalement nous sommes allés à pied au restaurant Lock 24 qui est le seul restaurant directement sur le bord d’une écluse sur le long du canal Érié. C’est là qu’on apprend que cette année est le bicentenaire de la construction du canal Érié qui va de Buffalo à Albany.

Aujourd’hui 90 km pour nous rendre à Newwark par le sentier vélo du lac Érié, poussière de roche et sentier très étroit par endroit et entouré de végétation. Nous ne le connaissions pas, mais pour ceux qui aime le vélo c’est une belle découverte. En plus comme météo nous avons eu du temps frais mais ensoleillé, des bourrasques subites de vent et de la pluie pour une courte période, mais la route est très belle pour les cyclistes et les gens sont très respectueux. Bref deux belles journées avec de beaux paysages, des côtes. Une région moins connue mais qui mérite sûrement le détour car vous y verrez beaucoup de signes, comme le nom des rues et autres qui sont francophones, qui nous rappellent que plusieurs de nos aïeuls ont migré dans ces régions pour le travail.