Nous sommes maintenant passés du Guatemala au El Salvador.
On a vu sur une pancarte qu’il y a un système intégré de douanes entre le
Guatemala, le Honduras et le El Salvador. On est d’abord passé par la « migration »
du Guatemala, où notre passeport a été étampé et ensuite du côté salvadorien de
la rivière on nous a dit que comme on était passé par la migration du Guatemala
on n’avait pas besoin de se faire étamper le passeport. On ne nous a pas posé
de question à part où était notre première destination. En entrant au El Salvador
on a eu une meilleure qualité de route. Une route en béton avec un accotement
pavé. Donc les camions passaient moins près de nous. Ça, ça fait du bien.
Encore des beaux paysages de montagnes.
Autant dans le sud du Guatemala que dans le nord du
Salvador, il y a beaucoup de déchets le long de la route. On dirait que les
produits de consommation du nord sont arrivés, mais la gestion des déchets n’a
pas suivi. Tout cela est dû à l’éducation
qui est un défi majeur dans ces deux pays, en effet on nous a expliqué que c’est
assez aléatoire dans ce secteur. Nous avons aussi appris que beaucoup d’aide
vient de pays comme le notre mais la question est de savoir si elle va au bon
endroit. En effet si nous voulons aider à changer les choses et que les gens croient
dans un meilleur futur il faut être sur le terrain, les comprendre et les impliquer.
C’est ainsi que les changements arrivent, un individu à la fois, nous avons
maintenant assez de rencontre pour croire que cette possibilité existe.
Nous avons vu de très beaux paysages et des gens souriants
pour peu que l’on se montre empathique et respectueux et quand on dit Canada c’est
automatique. Nous avons aussi eu beaucoup de questions sur la sécurité avant
notre départ et bien en aucun moment nous avons senti de la peur ou de l’appréhension
pour peu que l’on respecte les règles de base en sécurité. Pas de virée nocturne,
on aborde les gens avec respect et l’on veut apprendre de leur pays culture et
histoire.
Nous avons la chance de faire des endroits moins
touristiques et donc de voir la vie de tous les jours sans le côté souvent
artificiel du tourisme. Les villages semblent avoir été bâtis le long des
routes selon l’humeur du moment donc sans aucun plan. Les belles maisons côtoient
les simples les édifices à étage à coté de maison en bois traditionnelles, bref
tout y est pêlemêle et de toutes les couleurs. À chaque pas c’est comme un
tableau différent cela fait chargement de nos building souvent grisâtres et
sans couleur.
La cathédrale de Santa Ana |
Nous nous sommes arrêtés dans 2 endroits au Salvador. Le village
de Metapan et la ville de Santa Ana. Ces 2 endroits ont été construits selon le
modèle colonial. Une place centrale autour de laquelle se trouve une église, l’administration
municipale et différents commerces. À partir de là dans toutes les directions
il y a des rues qui se croisent à angle droit.
Ici on est dans l’esprit des Fêtes avec des décorations
partout. Pas besoin d’être riche pour apprécier Noël. C’est une question d’attitude
pas une question monétaire. Hier sur la place de Santa Ana il y avait même un
concert donné par la fanfare d’une école locale.
La place centrale de Metapan |
Ici pas de sapin naturel |
Toute une école pour un grand spectacle des fêtes |
Une chose ici à Santa Ana durant le jour de chaque coté de
la rue où nous demeurons les kiosques se font le matin et toute sorte de
commerce et de produits sont vendus et les piétons sont rois. Puis vers 18h00
on remballe tout, on passe le balai et c’est comme s’il n’y en avait jamais eu
et oups le lendemain matin à partir de 6h30 on refait le tout pour une autre
journée de commerce et de va et vient incessant. Nous y sommes allés plusieurs
fois, et c’est un bain culturel des plus intéressant et surtout on ne nous harcèle
pas du tout, que cela soit pour de la nourriture, des articles manger, pharmaceutique,
tout ce qui est plastique, sauf les sacs zip lock, les motos, les meubles tout
y est. Ce midi nous avons mangé un bon ragout de bœuf avec riz et salade avec
le breuvage 6.70$ vous essayerez chez nous pour 2 personnes c’est impossible.
Tout ce que voulez est dans ce marché de rue |
Les banques elles sont très sécurisées. Il y a un ou deux
gardiens armés à l’extérieur et la porte est fermée. On frappe on nous ouvre et
on demande ce que l’on veut. Pas question d’entrer sans y être invité. Ici c’est
le dollar américain qui est la monnaie. On avait changé les Quetzales qui nous
restaient à la frontière, mais on en avait oublié dans un sac. Pas moyen de les
changer en ville. Les banques ne le font pas. On essayera au Honduras ou à San
Salvador s’il y a des bureaux de change.
Ne manquez pas notre petit vidéo de la route du nord du El Salvador sur notre chaine Youtube au : https://youtu.be/6_EpHPfw0ic
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