En quittant Zihuatanejo nous sommes passés par Playa Ventura, un bel endroit pour relaxer et par la suite, une nuit à Zipolite avant de visiter nos amis Alfredo et Claudia qui nous ont reçus gentiment dans leur superbe demeure à Cuatunalco. Cela nous a permis de voir son merveilleux jardin qui ressemble pratiquement à un jardin botanique, quelques jours où nous avons pu voir Huatulco et visiter un petit village montagneux du nom de Pluma Hidalgo superbe malgré la route en construction suite à la saison de pluie qui en fut toute une ici.
Par la suite, nous voulions nous diriger à Oaxaca. Il y a
une nouvelle route qu’Alfredo nous a gentiment recommandée elle se situe à 1
heure et cela nous aurait fait sauver de 2 à 3 heures. Alors, tout joyeux, nous
prenons la route, mais arrivé à l’entrée, la route est fermée pour les camions
comme le nôtre. Le policier nous a dit qu’on ne pouvait pas passer. Aucune
chance on doit rebrousser chemin et prendre la 175.
Pour ceux qui connaisse la route 200 c’est comme conduire en
permanence sur un serpent tourne à gauche, à droite, virage en épingle, monte,
descend, cela ne s’arrête jamais. Mais nous devons la prendre pour revenir et
suite au conseil de notre ami éviter la 175 car elle est, semble-t-il, encore
plus dangereuse. Encore là le fait de ne jamais pouvoir rouler fait en sorte
que nous devons continuellement ralentir derrières les camions.
Ce qui fait qu’après pratiquement 4 heures pour 200 km c’est
assez! On prend une pause de 2 jours. Nous travaillerons une journée et par la
suite on prend la route mais une plus facile moins de courbes, plus large, mais
plus 2400 mètres de montées qui, là aussi, serpente mais bref plus sécuritaire
et quels paysages incroyables avons-nous eu la chance de voir.
Petite anecdote, Jeudi nous avons eu un tremblement de terre
de 5 bien ressenti, mais normal pour les gens vivant ici. Comme quoi, tout est
relatif, cela fera partie de nos aventures vécues. Nous ne comptons plus les
topes ou réducteurs de vitesses (dos d’âne) croisés sur la route. Il y en a
partout, surtout sur la route 200. À plus de 2000 on a cessé de compter, mais
on continu à être aux aguets, car la distance inscrite sur les pancartes n’est
pas toujours exacte. La couleur est comme le bitume et même parfois aucune
pancarte, dans une courbe ou dans une montée, mais malgré cela, le pays est
incroyable et ça vaut la peine d’y venir malgré ces petits irritants.
Merci beaucoup, c'est super de suivre vos aventures
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