Comme vous le savez, on voyage maintenant en autobus. Nous avons
quitté Nazca le 12 juillet au soir dans un autobus de nuit pour arriver à Tacna
près de la frontière du Chili le lendemain matin vers 10h30. Comment passer les
frontières quand on voyage en autobus? On s’est renseigner en allant voir sur
des blogs et ça n’avait pas l’air trop compliqué. Ça a même été facile. Une
fois au terminal d’autobus national de Tacna on traverse la rue et on arrive au
terminal international. Là on a pris un « colectivo » (taxi collectif)
avec 3 autres voyageurs. Le chauffeur nous a demandé nos passeports. Oh que l’on
n’aime pas ça se séparer de nos passeports, mais bon, c’est la procédure. Il
est revenu avec les passeports et une petite carte de douanes du Chili. Une
fois aux douanes il nous a guidé vers le bureau de l’immigration péruvienne
pour les formalités de sorties et ensuite vers celui du Chili pour les
formalités d’entrées. Ça n’a pas trainer! Le monsieur il n’a pas de temps à
perdre.
À Arica on a pris une petite excursion guidée à vélo. Oh que
cela était agréable de pédaler à nouveau. Cette fois ci avec des vélos tout
terrains. On a visité des vestiges de civilisation pré inca, on a vu des
géoglyphes et on a même pris un sentier à flanc de montagne.
Un puits qui servait à garder le grain, il avait quelques mètres de profond |
Des géoglyphes à flanc de montagne, on pense qu'ils servaient de repères pour se déplacer des montages à la mer |
Notre parcours suivant nous a amenés à traverser une autre frontière.
Celle de l’Argentine. Là aussi un autobus qui partait tard le soir. Mais cette
fois un trajet de 23 heures. C’est long !! On n’a pas trop mal dormi malgré
tout. Et le lendemain le paysage était magnifique. Les Andes entre le Chili et
l’Argentine dans le nord des pays. Le côté chilien est assez désertique, mais
plus on monte plus il y a de végétation. Assez modeste la végétation quand même. Quelques petits buissons secs c’est tout, et de la neige sur les sommets. En
altitude ce n’était vraiment pas chaud !
Là on a passé la frontière avec l’autobus,
pas de transfert. Tout le monde descend, on fait la ligne devant l’immigration
chilienne, on passe aussi devant le douanier argentin et ensuite on récupère
nos bagages, on passe le contrôle et on remonte dans le bus. Nous avons eu le
temps d’acheter un petit quelque chose à manger. Une chance parce que dans l’autobus
il y avait seulement des collations.
Regardez les photos qu’on a prises à partir du bus. Pas mal
quand même !
L’inconvénient de l’autobus c’est qu’on ne peut pas arrêter
pour prendre des photos. On a même vu des vigognes (genre de petit lama) et
quelque chose qui ressemblait à un émeu (pas vraiment bien vu). Mais pas le
temps de les prendre en photo. À vélo on pouvait arrêter quand bon nous semble
pour admirer le paysage et prendre des photos. Ce genre de liberté va nous
manquer.
Côté argentin, plus on avançait plus il y avait de plantes,
d’habitations et d’animaux (chèvres, vaches, chevaux et lamas). En soirée nous
avions définitivement quitté le désert.
Montagne colorée |
Un immense lac de sel dans les Andes argentines |
La route qui descend entre des falaises où pousse des cactus |
Des lamas |
Nous sommes maintenant en route vers les chutes d’Iguazu, un
endroit qu’on rêve de voir depuis longtemps. Y aller à vélo aurait été
impossible pour nous par manque de temps. On va faire le trajet en plusieurs
étapes. C’est loin il y a 2500 km entre au Arica Chili et les chutes d’Iguazu en
Argentine.
Comment se passe nos trajets en autobus?
Au Pérou on a voyagé avec la compagnie Oltursa. Excellent
service. Repas chaud, petite couverte pour ne pas qu’on ait froid. Un peu comme
en avion, on a un « agent de bord », on nous passe des films et les
sièges s’inclinent à 140 o ou 160o. Donc on ne dort pas
trop mal, mais pas comme dans un lit.
Gilles qui se prépare pour sa nuit en autobus |
On ne peut pas en dire autant de la
compagnie Geminis qui nous a amenés d’Arica Chili à Salta Argentine. Pas de
repas, seulement des petites collations. Heureusement on avait apporté de quoi
déjeuner et une bouteille d’eau.
Le moins agréable dans les voyages en autobus c’est qu’on est à la merci
des horaires. Par exemple avec un autobus qui part à 21 h et un hôtel que l’on
doit quitter à 10 h, ça fait long. Une chance que les hôtels gardent nos gros
sacs.
Nous avons bien hâte de voir le chutes d’Iguazu et de vous
les montrer.
Nous écrirons un article sur les différentes manières de
voyager bientôt, car dans le passé nous avons fait en autonomie en voiture,
organisé en petit groupe, tout inclus, vélo bien sûr et maintenant en sac à dos
et autobus. Cela nous permettra de vous expliquer les pours et les contres même
si nous avons une bonne idée déjà de ce que nous préférons le plus.
À bientôt !
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