Nos premiers jours au Mexique

Passage aux douanes… et retour aux douanes

Nous sommes entrés au Mexique par le pont international no1 entre Laredo Texas et Nuevo Laredo Mexique par le chemin des piétons. Le douanier nous regarde et nous fait signe d’aller à gauche, on prend le petit passage à gauche et on se retrouve dans une rue de Nuevo Laredo, assez surpris d’être passés sans plus de question. On décide de continuer notre route. Des fois on n’est pas brillants! On prend la route jusqu’à Lampazos de Narajo (123 km). Le soir dans notre chambre on réfléchis à ça. En fait c’est Gilles qui fouille sur le site du gouvernement du Canada. Là il constate qu’on est rentré au Mexique sans avoir la carte de l’immigration et qu’on en a besoin pour sortir du pays. Oups !! J’appelle le service aux Canadiens à l’étranger et là la dame me dit que nous devons régulariser notre situation le plus tôt possible. Le pire c’est que les autres fois qu’on a voyagé au Mexique on a eu cette carte, on aurait dû savoir.

Gilles est allé voir le propriétaire de l’hôtel pour dire qu’on avait besoin de retourner à la frontière les plus vite possible. Il a été d’une très grande aide. Il a fait plusieurs téléphones et a finalement trouvé une dame de sa connaissance qui voulait bien nous servir de taxi. Le lendemain matin à 8h Sofia était à notre porte pour nous conduire aux douanes de Nuevo Laredo. Nous sommes entrés au bureau de la « migration » du Mexique et on a dit au douanier qu’on n’avait pas eu la carte de douane ni d’étampe sur notre passeport. 10 min. plus tard on ressortait de là avec le sourire et soulagés. 

Notre arrivée au Mexique, dans une rue de Nuevo Laredo

Nuevo Laredo

Laredo Texas est une ville un peu plate, Nuevo Laredo n’est pas mieux. Pas de centre d’achat mais beaucoup de petits commerces et de bureaux de change. Pas grand-chose à voir là. Il y a des chiens partout, mais eux ils ne nous courent pas après!

La route

On prend la route no 1, une route à 2 sens, au début avec un accotement, et ensuite beaucoup plus étroite, mais un beau pavage. Les voitures et camions ralentissent pour nous dépasser, ça va très bien. Dès qu’on s’éloigne un peu de Nuevo Laredo c’est le milieu de nulle part. On est dans une grande plaine avec des buissons et des cactus. À quelques endroits on voit des vaches, mais pas d’habitation. Le seul signe de civilisation c’est la voie ferrée que l’on suit. 

Les grande plaines du nord du Mexique

Petite chapelle sur la route d'Anahuac, en mémoire de quelqu'un qui est mort sur la route

Un peu plus loin, et ce sera le cas aussi dans les prochains jours, il y avait des travaux. La route est poussiéreuse et cahoteuse un massage de dos et des mains assuré, finalement nous arrêtons manger à Anahuac et sur le coin d’une rue un petit kiosque qui sert de très bons tacos sur des chaises de pique-nique mais quel bon repas pour environ 10,00$ avec breuvages. 

Gilles sur une "desviacion" chemin temporaire pendant la réparation de la route

Ici on a roulé sur la route fermée à la circulation. Le gravier avait été compacté, mais l'asphalte pas encore posé. C'était plus confortable que la desviacion!

Par la suite Lampazos, le lendemain Bustamante où le paysage change et les montagnes apparaissent quel beau paysage. Nous arrêtons pour la nuit à la posada San Miguel et rencontrons des gens qui nous invitent à souper. Belle rencontre où nous avons passé une excellente soirée, essayé la cuisine du BBQ Mexicain et appris un pan de l’histoire.

Petite rue colorée de Lampazos

Nos nouveaux amis à Bustamante. Il s'agit d'un groupe de copains de l'école primaire, qui se rencontrent quelques fois par année. Ils sont 140 sur leur groupe facebook. Cette fin de semaine ils y en avait une douzaine.

Notre cuisinier Luis

Notre départ de Bustamante dimanche le 29 Oct Comme vous pouvez le voir à notre habillement les derniers jours ont étés "un poco frio" On a eu une vague de froid, 10oC la nuit et 20oC le jour.

Le lendemain direction Monterrey ville de 5,2 millions d’habitants avec les banlieues. Jorge un des clients que je dois rencontrer nous offre de nous guider en auto car les rues ne sont pas faites pour le vélo. En arrivant nous sommes au contraire impressionnés par les accotements larges, mais notre ami avait raison cela ne dure que quelques kilomètres et par la suite la cohue, pas de place pour les vélos, des rues en mauvais état et un risque de chute à chaque instant. Nous avions hâte d’arriver à notre hôtel et de décompresser un peu.

Les montagnes de la Sierra Madre dans le parc Huasteca, tout juste à l'extérieur de Monterrey. Un paysage qui vaut le détour

Cette route est très empruntée par les cycliste qui s'entrainent.

à la mémoire de deux cyclistes mortes lors d'un accident impliquant un conducteur ivre

Un petit rocher percé au sommet de la montagne

Un barrage derrière lequel il n'y a pas d'eau... pour le moment. Lors des forte de pluies dues aux ouragans il protège la ville des inondations.

Allo c'est nous

La lune qui nous fait un petit coucou!

Le lendemain il est venu nous chercher on a mis nos vélos sur son auto et avons fait les 24 km qui nous séparait de notre destination à Monterrey en véhicule et sans encombre, car pour les prochaines semaines les vélos nous suivront en Auto. Gilles doit rencontrer des clients et visiter les succursales de Monterrey, Culiacan, Guadalajara, Querétaro, Mexico DF, Puebla et Merida ce qui nous amène presque à la fin novembre et ce serait impossible à vélo. Nous avons donc loué un véhicule pour transporter nos vélos et nous déplacer efficacement pour le travail. Nous aurons tout de même la chance de faire du vélo dans les différentes villes, de voir des endroits non planifiés au départ et d’écrire de nombreux articles sur le Mexique.

La continuité du voyage se fera de Mérida pour San Cristobal de las Casas avant l’entrée au Guatemala. Gilles aura d’autres clients et succursales à visiter mais cela se fera à vélo jusqu’à la fin du voyage  car ceux-ci sont sur notre itinéraire ou tout près comparativement au Mexique qui est très vaste.