dimanche 25 avril 2021

Bientôt nous partirons pour 30 jours explorer les différents circuits possibles à vélo avec notre petit campeur. Entretemps, nous avons fait la Montérégiade et couché sur place en respectant, bien sûr, le couvre-feu.

Voici quelques photos de cette activié.

Nous somme d'abord partis du stationnement à l'intersection du rang Double à Mont-Saint-Grégoire. Pour le trouver il faut écrire sur Google Map : Montérégiade stationnement rang Double.

Nous avons roulé vers l'est jusquà Farnham, où nous avons traversé la Rivière Yamaska, et continué vers le nord sur le chemin Yamaska, jusquà ce qu'on croise la Route des Chapms, une autre piste cyclable de la Montérégie.



Nous avons poursuivi sur cette piste jusqu'au Richelieu et suivi le bord de l'eau vers le sud. Arrivés à Iberville nous avons repris la Montérégiade pour revenir à notre véhicule. Un parcours d'un peu plus de 80 km. Il faut dire qu'on s'est un peu perdus dans Marieville à cause des travaux sur la piste. 

Une fois revenus à notre stationnement, nous avons décidé de changer de place. Le stationnement à l'intersection de la 227, quelques kilomètres plus loin, étant plus isolé, pas de maisons aux alentours, donc plus discret.  Nous y avons passé la nuit en boondocking. 

C'est là que nous nous sommes installés pour souper et pour la nuit. On a très bien dormi, et nous nous sommes réveillés avec le chant des oiseaux. Pour trouver ce stationnement écrire : Montérégiade stationnement Mont-Saint-Grégoire sur Google Map. 


Le campeur nous servira à nous rendre dans les différents endroits, respecter le couvre-feu, mais de voir les routes cyclables de plusieurs régions, leurs états et petits endroits à découvrir. Bien sûr, nous aurons des escapades de plus d’un jour à vélo.  

Aussitôt que les frontières seront ouvertes, nous partirons pour un long voyage à travers les autres pays dans le but de réaliser le même projet. Le campeur nous permettra de faire plus de distance et sillonner des endroits que nous n’avons pas pu voir lors de notre long voyage à vélo. La seule différence nous aurons notre maison avec nous.

Nous voulons aussi sortir des routes traditionnelles de trajet vélo et voir les autres possibilités, s’installer pour plusieurs jours et vraiment explorer les endroits où nous serons, tous les sites intéressants, les routes et trajets qui pourrait faire partie d’une planification de voyage au long cours. Mais surtout, partager notre passion du vélo, de voyage, de rencontre, de découverte, d’aventure, histoire des régions, des gens, coutumes et cuisine

Le but ultime : partir du Québec aller le plus loin possible, mais par des routes alternatives. Au minimum ce sera 6 mois et nous verrons, selon le rythme, car comme nous voulons explorer les régions de fond en comble. Nous y passerons sûrement plus de temps que lors de notre itinéraire à vélo en 2017-2018.

Nous avons des possibilités de travailler dans les centres de réinsertion pour animaux sauvages, aider dans des projets environnementaux, rencontrer avec des écoliers, donc faire un itinéraire précis est pratiquement impossible. Nous irons au jour le jour selon ce qui se présentera et selon nos envies, sans attentes, mais avides de surprises. Y aurait-il des moments de remise en question? Quelques mésaventures? Sans doute, mais il y aura tellement de positif que cela devient secondaire.

Nous nous sommes équipés pour avoir le plus d’autonomie possible avec des panneaux solaires sur le véhicule, un purificateur d’eau aux rayons ultraviolets pour en ce qui concerne l’eau potable, surtout en pays étranger. Nous ne voulons pas utiliser des bouteilles de plastique. Pour minimiser notre impact sur l’environnement, nous prévoyons acheter des aliments en vrac, des savons et shampoings naturels et des produits biodégradables. Les commissions se feront à vélo et régulièrement pour éviter le gaspillage. Nous avons installé trois petits bacs : un pour le recyclage, un pour les vidanges et un pour le compost. Nous espérons, avec cela, minimiser au maximum notre empreinte écologique avec notre véhicule.

Ce n’est qu’un projet parmi tant d’autres, car plusieurs possibilités s’offrent à nous, dont celle de nous installer dans un autre pays. Mais une chose est certaine, à l’aube de mes 63 ans, la vie ne fait que commencer et même si elle est remplie d’imprévus elle sera au moins celle que nous aurons choisie et aucun regret ne fera partie de nos souvenirs.

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