L'entrainement se poursuit

On est au stade où on intensifie l’entrainement. La fin de semaine dernière on a roulé 190 km. Samedi on est allé sur la Rive-Sud, question de faire du repérage pour le chemin que l’on va prendre le 17 septembre, jour de notre grand départ.

Parcours : Traversée de l’île Jésus, par la Route verte no 1, arrivée à Montréal par le pont de l’île Perry (continuité de la route verte). On a longé la Rivière-des-Prairies sur la piste qui emprunte, entre-autre, le boul. Gouin. Ensuite on descend la route verte sur la rue Christophe-Colomb. Ça c’est dur sur la patience de Gilles. C’est une belle piste cyclable, mais c’est un parcours urbain, donc on est souvent arrêté pour un stop ou un feu de circulation. Ensuite on a pris le pont Jacques-Cartier, ça c’est un test de progression. On ne l’avait pas pris depuis l’an dernier et jamais avec tout le bagage. Ce fut un succès, même Louise l’a trouvé plus facile à monter que l’an passé. Il y a eu une progression dans nos capacités de grimpeurs.

Notre trajet s’est poursuivi sur l’île Notre-Dame et l’estacade du pont Champlain. Pour ceux qui se posent la question le Circuit Gilles-Villeneuve est ouvert aux cyclistes. Il avait été question qu’il soit fermé tout l’été à cause de la construction du nouvel amphithéâtre, mais finalement les protestations des cyclistes ont porté fruits et on peut y circuler. Nous on n’y est pas resté longtemps on a continué sur l’estacade jusqu’à ville Ste-Catherine. Un très beau parcours complètement hors de la circulation. Quelqu’un qui voudrait aller se promener là peut arriver en voiture et stationner sur l’île Ste-Hélène ou l’île Notre-Dame, ou encore arriver par le métro. Il y a aussi à partir de l’île Notre-Dame un lien pour St-Lambert sur la Rive-Sud. Là aussi il y a de belles pistes le long du fleuve.

Dans notre cas on s’est rendu jusque un peu plus loin que Candiac et on est revenu par la Rive-Sud, l’île Notre-Dame et le pont Jacques-Cartier, Pour un parcours de 110 km avec un retour avec un fort vent de face, mais au moins on a évité l’orage. On était pas mal fatigués à notre arrivée à la maison.

Le lendemain dimanche 25 juin, on a repris la route, cette fois-ci vers la pointe ouest de l’île de Montréal. À partir de Laval sur le Lac, on a pris le traversier pour l’Île Bizard. Ça coûte seulement 1,50$ par vélo. Les parties les plus intéressantes de ce parcours : la partie ouest de l’île Jésus, qui se fait sur piste cyclable et accotement asphalté, et le boul. Gouin à Senneville. On se croirait à la campagne. Le centre de Ste-Anne-de-Bellevue est assez joli aussi.

Bref cette fin de semaine nous a rassuré sur nos capacités. Même si on avait fait 110 km le 24 juin, on est reparti le lendemain pour un 80 km qui s’est fait facilement.

Dans mon cas (Louise) le mardi suivant je devais aller à Pointe-aux-Trembles, j’y suis allée à vélo. Ça a donné une journée de 78 km.  J’ai même eu l’occasion de tester mon kit de pluie. Il ne me restait que 6 km à faire quand une forte ondée s’est abattu sur moi. Je me suis donc arrêtée à l’abri dans une station-service et j’ai installé mes couvre-sacoches, mis mon imper et mes couvre-chaussures.  La dernière fois que j’avais été surprise par la pluie je n’avais mis que le coupe-vent. Résultat après 10 minutes sous une pluie assez forte mes souliers étaient complètement trempés, mardi je suis arrivée chez-moi les pieds au sec.  Les couvre-chaussures ont vraiment été utiles. Et en plus ils sont de couleur jaune fluo ce qui ajoute à la visibilité.

Cette journée fut une bonne pratique, pas seulement pour la pluie. À 500 m de chez-moi j’ai eu une crevaison. Là je ne l’ai pas réparée dans la rue, j’ai marché jusque chez-moi et j’ai fait la réparation le lendemain. J’ai changé la chambre à air pour me rendre compte ensuite, en inspectant le pneu après avoir remis la roue sur le vélo, que j’avais un bon trou dans le pneu (environ 4mm x 1mm), pas bien grand mais la chambre à air cherchait à sortir par le trou. Pas question de rouler là-dessus! Alors j’ai fait comme si j’étais dans le milieu de nulle part et j’ai fait une réparation avec ce que j’avais sur le vélo. J’ai redéfait le pneu et j’ai collé à l’intérieur du pneu à la place du trou un « plaster » venant de ma trousse de premier soin. J’ai réassemblé la roue et je suis allée tester ça sur quelques kilomètres. Ça a tenu le coup. Mais bon, je ne roulerais pas longtemps là-dessus à moins de ne pas avoir le choix.

 Cette fin de semaine étant donné la température plutôt moche on a roulé seulement dimanche, 97 km, principalement dans la campagne de la Rive-Nord. Le mois de juillet s’annonce plus estival sur le plan météo. Espérons qu’on pourra rouler plus souvent.