jeudi 2 août 2018

Notre 100e article!



Pour notre centième article nous avons décidé de faire un genre de résumé de ce que nous avons parcourus à date, avec nos coups de cœur, photos inédites et autres.
Nous tenons à préciser que dans tous les pays l’accueil et la gentillesse des gens ont été au rendez-vous et que c’est le plus beau souvenir que nous aurons de cette aventure.

Le paradis des cyclistes
 Vous voulez vous sentir comme une vedette? Faites du cyclotourisme en Colombie. Là les gens nous arrêtaient sur la route pour connaître notre histoire, prendre des photos avec nous… Il y a même un automobiliste (qui est aussi cycliste à ses heures) qui nous a suivi sur une distance de 15 km pour nous protéger. La ville de Bogota comporte plus de 300 km de pistes cyclables et les dimanches de 7h à14h plusieurs grands boulevards sont fermés à la circulation automobile et se transforment en piste cyclables.

Ce qui nous manque le plus depuis Lima
Autres endroits agréables pour pédaler
L’état de l’Ohio nous a réservé de belles surprises. Saviez-vous qu’on peut traverser presque tout l’état du nord au sud sur pistes cyclables? On a circulé sur une bonne distance sur ces pistes, et le reste on l’a parcouru sur des routes de campagnes calmes et jolies.
La Natchez Trace, une route de plus de 400 miles (700km) interdite aux véhicules commerciaux, donc ici pas de camions. On la partage avec les voitures, les motos etc. C’est un parc national, belle route dans un décor de campagne magnifique. 

Des moments très appréciés
Les soirées passé avec nos hôtes de Warmshower, une association qui héberge les cyclistes partout dans le monde, à discuter vélo et voyage que de beaux souvenirs!
Des hôtes de Warmshower
Les moments partagés avec les habitants de petits villages tout au long du parcours
La rencontre avec les gars à Bustamante Mexique. En arrivant à un hôtel, il y a là un groupe d’hommes d’environ notre âge (des anciens copains d’école) qui préparent un BBQ. Ils nous invitent à le partager avec eux. Nous avons passé une magnifique soirée.
Les sourires et remerciements lors de la remise de l’épinglette du Canada
La visite au Nicaragua d’un projet qui encourage les jeunes en difficulté à continuer leurs études. Cette rencontre fut remplie de beaux moments avec les jeunes, les parents et les intervenants.  Nous en avons beaucoup appris sur les défis auxquels ils sont constamment confrontés.
Des jeunes du centre d'aide
La grande communauté cycliste avec qui nous avons eu de nombreux contacts tout au long du trajet, en personne ou par courriel, et spécialement Normand et Hélène qui sont sur la route depuis deux ans.

Les moments émouvants
Il y en a beaucoup mais on va essayer de mettre les plus importants, on va surement en oublier
Le départ entouré de nos familles et amis et qui nous semblent si loin maintenant.
Les nombreuses fois où nous avons partagé nos repas avec les moins nantis et qui nous ont donnés de magnifiques moments de magie
La fois où un seul pourboire à un Vénézuélien lui a fait monter les larmes aux yeux car cela équivalait à une journée de salaire pour envoyer à sa femme et son bébé de 7 mois qu’il avait quittés pour pouvoir gagner de l’argent, sans savoir quand il les reverrait. 
 Les fois où nous avons quitté des gens avec qui nous avons tissé de très beaux liens comme José Ines Garcia au Salvador et Karim au Pérou
La vente de nos vélos qui fut comme une séparation de nos fidèles compagnons de voyage, car nous y pensons encore souvent.

 Les plus surprenants
La rencontre avec le maire de Warren en Ohio qui nous a expliqué le Underground rail road, la rencontre de Martha première femme pilote d’hélicoptère dans l’armée américaine qui nous a raconté son histoire.
Notre arrivée au Nicaragua en lancha, au départ du El Salvador on a embarqué à partir d’un quai, mais arrivés au Nicaragua on a débarqué sur la plage les pieds dans l’eau. Une fois sur le quai l’agent des douanes est venu nous voir pour nous amener au poste de douanes.  

Pays parcourus

États-Unis
Ce qu’on a particulièrement aimé : Les belles routes de campagne, les petites villes avec leur charme et architecture du 19e siècle dans le nord-ouest de l’état de New York
Ce qu’on a moins aimé : Certains conducteurs du Texas qui klaxonnent fortement quand ils arrivent à côté de nous.

Mexique
Ce qu’on a particulièrement aimé : Les sites archéologiques mayas, tous spectaculaires. Les nombreuses villes coloniales bien jolies, la cuisine diversifiée et (épicé) la nature.
Ce qu’on a moins aimé : Les hôtels avec douches sans eau chaude

Bélize
Ce qu’on a particulièrement aimé : La région de San Ignacio pour sa nature, le site maya de Lamanai
Ce qu’on a moins aimé : Les paysages monotones et les routes mal pavées

Guatemala
Ce qu’on a particulièrement aimé : On l’a traversé rapidement parce qu’on y était allé il y a quelques années. Belle nature, sites maya, population habillée de façon traditionnelle
Ce qu’on a moins aimé : Les routes. Si elles sont belles par endroit, il y a de longues distances sur des routes étroites et très achalandées.

El Salvador
Ce qu’on a particulièrement aimé : Les paysages de montagne tout au long du parcours. Une fois la gêne passée, la gentillesse des habitants  
Ce qu’on a moins aimé : Pas beaucoup d’infrastructure d’accueil pour les touristes, coût de la vie très cher, beaucoup de vidanges le long des routes (le pays le moins propres)

Nicaragua
Ce qu’on a particulièrement aimé : Les volcans, les villes coloniales, les plages
Ce qu’on a moins aimé : On a eu un fort vent de côté tout au long du parcours, sur des routes étroites ce n’est pas facile.

Costa Rica
Ce qu’on a particulièrement aimé : La nature évidemment, particulièrement dans la péninsule d’Osa
Ce qu’on a moins aimé : Le coût de la vie. C’est rendu aussi cher qu’aux USA

Panama
Ce qu’on a particulièrement aimé : La route, les plages, la ville de Panama
Ce qu’on a moins aimé : Le cout dans les grandes villes 

Colombie
Ce qu’on a particulièrement aimé : Le sublime désert de Tatacoa.  La politesse constante vis-à-vis les cyclistes nous y retournerons car il reste encore beaucoup à découvrir
Ce qu’on a moins aimé : Le climat frais, gris et humide de Bogota. La ville est magnifique, il ne faut pas s’empêcher d’y aller pour ça. Il faut bien s’habiller. 

Équateur
Ce qu’on a particulièrement aimé : Le centre historique de Quito,
Ce qu’on a moins aimé : L’internet qui va et qui vient. Définitivement les Wifi ne sont pas au standard auxquels on est habitués.

Pérou
Ce qu’on a particulièrement aimé : Les sites archéologiques partout
Ce qu’on a moins aimé : La grisaille de Lima. Cet hiver est exceptionnel pour le manque de soleil. Dur sur le moral.

Pays à venir
Argentine, Chili et Uruguay

Les endroits à voir pour :

Archéologie
Pour les amants d’archéologie le Mexique, le Guatemala et le Pérou sont sans aucun doute les plus intéressants. Au Mexique et au Guatemala il y a une quantité de site mayas qui ont tous leur intérêt particulier. Certain vous diront que quand vous en avez vu un vous les avez tous vu. Nous ne sommes pas d’accord! Chacun a son charme et une histoire particulière, certains sont impressionnants mais d’autres plus modestes sont en pleine nature et témoignent de rencontres avec d’autres peuples.
Au Pérou il y a quantité de civilisations, que nous ne connaissions pas, qui ont laissé des structures, des géoglyphes et des preuves de leur génie. Et ce, bien avant les Incas.

Histoire coloniale
Pour l’histoire coloniale, il y a le Mexique, le Nicaragua, la Colombie, l’Équateur, le Pérou. Dans tous ces pays il y a des villes coloniales à l’architecture magnifique et des endroits qui témoignent du passé trouble des colonies espagnoles. 

Nature
Le Costa Rica est sans aucun doute l’endoit idéal pour admirer les beautés de la jungle tropicale.
Au Nicaragua on a aimé les volcans et les paysages.
En Colombie le désert de Tatacoa nous a ébloui.
L’Équateur pour ses montagnes superbes
Le Pérou nous a fait découvrir les beautés du désert avec ses paysages à couper le souffle.  
Le Guatemala où l’archéologie et la nature se rencontrent

Cuisine
On a bien mangé partout mais les pays qui ont plus de variété et la meilleure qualité de nourriture sont le Mexique, la Colombie et le Pérou

Pour les plages
Mexique, Costa Rica, Panama, Nicaragua, Colombie, Équateur

Les plus abordables
Mexique, Nicaragua, Colombie, Équateur, Pérou

Un peu de tout

Mauvaise nuit
Dans un village en bord de mer au Pérou nous avons trouvé un petit hôtel très joli avec un balcon qui donne directement sur la mer, c’était beau, le cadre parfait nous pensions, mais en fin de soirée nous avons réalisé que l’immeuble d’à côté abritait une discothèque. Du chic-a-boum jusqu’à 4h du matin. Une très mauvaise nuit.

Poignée de main en Équateur
Un touriste rencontré nous dit comme ça que les Équatoriens se fouillent dans le nez et ensuite ils vous donnent la main. Nous en avons déduit que les Équatoriens avaient une crotte sur le cœur contre lui. 

Un raccourci plus long
Au Nicaragua Louise a voulu prendre une route plus courte et avec moins de dénivelé que la route principale, le problème : elle n’était pas pavée. Au final ça a été plus long et plus fatiguant et en plus on a perdu la caméra sur le guidon. Jamais retrouvée. 

Les chiens dorment n’importe où
Dans les pays où il fait chaud, les chiens sont très relaxes. Ils ne courent pas après nous, mais on doit être aux aguets quand même. Ils dorment dans la rue, même quelquefois sur la ligne jaune, et ils ne se déplacent pas à notre approche.

Les trottoirs
Ils sont extrêmement variés. On dirait que chacun construit le trottoir devant sa maison ou son commerce. Donc il y a des dénivellations, des marches, des trous… Vraiment pas pour les personnes à mobilité réduite!

La fois où on a eu l’air le plus fou
L’histoire se passe dans un grand hôtel de Monterrey au Mexique, nous ne l’avons pas encore raconté, nous avions un peu honte. L’hôtel a 12 étages, on prend l’ascenseur jusqu’au 10e, pour aller voir le gymnase. Pour redescendre au 8e à notre chambre on décide de prendre l’escalier. Mauvaise idée! Sitôt entrés dans la cage d’escalier la porte se referme derrière nous et se verrouille. Oups! Après avoir essayé les portes de plusieurs étages, toutes verrouillées, on se dit on va descendre tout en bas, c’est un escalier de secours après tout, le pire qui peut nous arriver c’est d’aboutir dans la rue. Eh bien non, on se retrouvent sur le toit du 2e étage, pas moyen de descendre. En plus on n’avait pas le téléphone avec nous, resté dans la chambre sur le chargeur. Qu’est-ce qu’on fait? Finalement on est retourné au 10e en se disant que comme le gymnase est là il y aurait plus de chance de trouver du monde. Nous avons frappé dans la porte et crier « por favor ayudanos ». Après quelques instants d’angoisse, un client de l’hôtel est sorti de sa chambre, une serviette autour de la taille et nous a ouvert la porte avec un regard qui voulait dire « gang d’épais ».

La fois où on a eu le plus peur
 Non ce n’est pas sur la route, même si quelques fois on a été frôlés de près par des autobus. C’est lors de l’ascension du Volcan au Salvador. Ce n’est pas un tour organisé, ni un endroit où il y a un sentier. Nous sommes allés avec notre hôte de Warmshower qui connait le volcan et quelques-uns de ses amis. Presque rendus au sommet on doit grimper dans les roches volcaniques qui glissent sous nos pieds. Nous nous retournons, regardons-en bas, de quoi donner le vertige! Difficile d’avancer, tout aussi difficile de reculer, on glisse. Finalement on a trouvé un autre chemin et on est arrivé au sommet sains et saufs. Wow! Tout un spectacle! Mais pas certains qu’on le referait.
Une idée de cette folle montée

Les pompes pour gonfler les pneus
Notre pompe a fait défaut au Bélize. Pas moyen de la réparer, donc il fallait en trouver une neuve. Le problème c’est qu’en Amérique Centrale tout le monde roule en vélo de montagne ou vélo de ville. Nos vélos ont des pneus qui se gonflent à haute pression, 90lb, et on aime les garder bien gonflés ça roule mieux. Les pompes ici sont faite pour 60lb max. On en a acheté une à San Ignacio, elle n’a pas survécu longtemps. On en a racheté une autre au Guatemala, même chose. On avait avec nous un adaptateur pour gonfler nos pneus dans une station-service, mais la pression maximale qu’on a pu mettre était 30lb, pas fort! Au Bélize, Guatemala et Salvador nous avons fait l’achat de 5 pompes, elles ont toutes brisées après quelques utilisations. Heureusement notre ami Claude est venu à notre secours. Comme il venait nous rejoindre pour un séjour au Nicaragua, on lui a demandé de nous rapporter une pompe du Québec. Merci Claude!

Beaucoup plus de positif que de négatif
Ne pensez pas que nous n’avons eu que des mésaventures. Les beaux moments sont tellement nombreux qu’on ne les compte plus. Ce fut et c’est encore un très beau voyage, nous n’avons aucun regret, sauf celui de ne plus être à vélo.
Nous  pensions que le gars dormait sur son vélo
David et Ricardo du Brésil impressionnés par notre histoire

 Le prochain article sera sur les différentes  façon de voyager avec les pour et les contres selon  nous













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