dimanche 30 septembre 2018

NOS CONSEILS DE VOYAGE, partie 2, la santé



La plupart des voyageurs s’inquiètent d’être malade en voyage, surtout en Amérique latine. Voici quelques précautions qui pourraient vous éviter ce problème. Nous vous rappelons que ces conseils sont basés sur notre expérience et ne remplace pas l’avis du médecin.

AVANT LE DÉPART
Prenez rendez-vous à la CLINIQUE SANTÉ VOYAGE de votre coin. Vous allez y voir l’infirmière qui va s’assurer que vos vaccins sont à jour et vous informer si certains vaccins sont obligatoires pour entrer dans un pays. Vous verrez aussi le médecin qui va vous dire si vous avez besoin de pilules contre la malaria ou autre chose spécifique aux régions visitées. Il va aussi pouvoir vous prescrire quelques « au cas où » que vous pourrez apporter dans votre pharmacie de voyage et vous donner quelques conseils. 

LES VACCINS ANTI TOURISTA, ceux dont on voit si souvent les annonces à la télé, on les prend ou on ne les prend pas? Suivez la recommandation du médecin. Nous en avons déjà pris, maintenant on ne les prend plus. Ça protège contre le type de bactérie le plus virulent, mais pas contre les autres. Dans certains pays ou dans certaines circonstances c’est plus approprié. 

Anecdote :
Lorsque Gilles est allé en Chine il y a plusieurs années, on lui a fortement recommandé le Dukoral. Il a donc acheté le vaccin. Il apporte
la boîte à la maison. Dans celle-ci il y a 2 choses, un liquide et un sachet de poudre, il ne prend que la poudre pensant que le liquide est là seulement pour donner bon goût. Oups, l’ingrédient actif est dans le liquide. Cependant il va en Chine tout confiant et goûte à peu près à tout, même s’il ne sait pas trop ce que c’est. Résultat, il n’a jamais été malade, soit il a été chanceux soit il a un estomac de plomb.

L’ASSURANCE VOYAGE, ne partez pas sans elle. Vérifiez d’abord si vous êtes couvert par votre employeur ou votre carte de crédit. Vous partez à long terme? PLUS DE 6 MOIS? Vous pouvez demander une dérogation à la RAMQ. Dans ce cas vous serez assuré pendant un an complet, année de calendrier. Vous pouvez faire cette demande une fois tous les 7 ans.  Nous avons obtenu la dérogation pour l’année 2018. Donc de septembre à décembre 2017 nous étions couverts normalement (moins de 162 jours dans l’année 2017), en 2018 par la dérogation et, si nous poursuivions le voyage en 2019, nous serions couverts jusqu’en juin 2019. N’oubliez pas de compléter pas une assurance privée. Si vous n’en avez pas, en cas de maladie, vous devriez payer tout et vous faire rembourser par la RAMQ à votre retour. De plus il faut savoir que la RAMQ rembourse seulement ce que cela lui aurait coûté de vous soigner au Québec.

Ce que nous apportons comme médicaments :
-          CIPRO, un antibiotique pour les cas de diarrhée du voyageur grave avec de la fièvre. C’est très rare qu’on en ait besoin, mais mieux vaut l’avoir. Ça peut vous éviter une visite chez le médecin.
-          PEPTO BISMOL, pour les petits problèmes gastriques. Le cipro est à réserver seulement pour les cas graves.
-          SELS DE RÉHYDRATATION, nous en apportons quelques sachets. C’est à mélanger à de l’eau et à prendre en cas de diarrhée forte. Surtout quand on n’arrive pas à manger.
-          MÉDICAMENTS POUR LE RHUME, du genre Tylenol rhume et grippe. Nous en apportons seulement un peu, en cas de congestion nasale, j’en ai à portée de main et si ça continue, c’est facile de trouver une pharmacie pour s’en procurer d’autres.
-          ADVIL OU TYLÉNOL ORDINAIRE, ça sert pour les maux de tête, mais aussi pour le mal de l’altitude.

Personnellement nous ne prenons aucun médicament prescrit sur une base quotidienne, mais si vous en prenez ne les oubliez pas à la maison et assurez-vous d’en avoir pour la durée du voyage et un peu plus, au cas où vous seriez coincé dans un aéroport si votre vol est retardé ou annulé par exemple.  Si vous êtes sujet à des petits problèmes, genre infection urinaire, apportez avec vous le médicament approprié, vous pouvez demander la prescription au médecin de la clinique santé voyage ou à votre médecin de famille. 

Nous plaçons notre pharmacie de voyage dans la valise pour ne pas encombrer notre bagage à main, mais gardez avec-vous les médicaments que vous prenez quotidiennement. Imaginez si votre valise est perdue lors du transport. N’oubliez pas les normes d’aéroport : MÉDICAMENT DANS LE CONTENANT D’ORIGINE AVEC LA PRESCRIPTION. Aux douanes terrestres on ne nous a jamais posé de question là-dessus. 

TROUSSE DE PREMIER SOIN, nous en avons toujours une avec nous, et sincèrement à part un ou deux diachylons, on ne s’en sert jamais. Ce que vous mettez dedans dépend évidemment d’où vous allez et ce que vous faites, il y a des choses qu’il vaut mieux avoir en cas d’urgence. 

Anecdote :
Il y a quelques années, en quittant le Costa Rica, nous avions oublié la trousse de premier soin dans le sac à dos qui nous servait de bagage à main. À l’aéroport la sécurité a vue sur l’écran que nous avions des petits ciseaux dans le bagage. Nous avons fouillé le sac encore et encore sans les trouver. Heureusement l’agent nous a laissé passer quand même. Une fois rendus à la maison nous nous sommes rendu compte que les fameux ciseaux étaient ceux de la trousse de premier soin. 

PRÉCAUTIONS À PRENDRE SUR PLACE
L’eau 
Dans notre cas, si on va en Europe, on boit l’eau du robinet et on n’a jamais de problème, mais en Amérique centrale et au Mexique on est plus prudent. Le seul pays où nous avons bu l’eau du robinet en Amérique centrale est le Costa Rica. Au Costa Rica Nous demandons à la réception de l’hôtel si l’eau est potable et la réponse est presque toujours oui.
L’eau embouteillée génère beaucoup de déchet de plastique, mais il y a des façons de minimiser cet impact. Certains hôtels ont des cruches d’eau où vous pouvez remplir votre bouteille, c’est sécuritaire et plus environnemental. Si vous passez plusieurs jours au même hôtel vous pouvez acheter la grosse cruche d’eau, la cruche est presque toujours retournable, donc pas de déchets. Une autre solution est la pastille de chlore. Vous pouvez en acheter au Québec dans les magasins de plein-air. Vous mettez la petite pastille dans un litre d’eau, agitez et 30 min. plus tard l’eau est prête à boire. C’est aussi une bonne solution pour les régions éloignées où l’eau embouteillée peut ne pas être disponible. 

Au Panama, un pays plus moderne que certains autres, nous pensions que l’eau du robinet serait bonne à boire, mais on nous l’a déconseillé. La croissance du pays est rapide et les infrastructures peinent à suivre et la qualité de l’eau s’en ressent.
Maintenant nous sommes à Santiago et nous buvons l’eau du robinet et tout va bien. 

La nourriture
Un des plaisirs de voyager est d’essayer la gastronomie locale et on ne s’en prive pas. Nous sommes des voyageurs habitués et connaissons notre tolérance.  Pour nous pas de problème on mange la nourriture des kiosques de rue, des petits restos etc. Si vous en êtes à votre premier voyage dans le sud soyez prudent. Les conseils habituels : évitez la laitue, pelez les fruits frais, éviter les aliments du genre sushi et ceviche (non cuits). Est-ce un peu excessif? Je n’ai pas la réponse. Soyez gentil avec votre système digestif, allez-y mollo.

VOUS AVEZ DES ALLERGIES? Faites vous comprendre. Un conseil que nous avons entendu consiste à écrire sur papier, dans la langue du pays, les aliments que vous ne pouvez pas manger. Verbalement ce n’est pas toujours facile de se faire comprendre. Même nous qui parlons assez bien l’espagnol avons parfois mangé des « malentendus » ou des « c’est vraiment pas ce que je pensais ». 

LES PHARMACIES DE L’AMÉRIQUE LATINE
Au Québec, on a l’habitude des grandes pharmacies où on déambule dans les allées et on prend ce que l’on veut. En Amérique centrale et Amérique du sud c’est différent. Il y a beaucoup de pharmacies, elles sont petites, et tout doit se demander au comptoir, même une brosse à dent. Cela ne facilite pas les choses quand on ne parle pas bien la langue. Nous vous conseillons de garder vos contenants vide. Exemple : Si vous voulez racheter des Advils, présentez-vous au comptoir avec le contenant vide, pas de doute on vous comprendra. 

Anecdote :
Une fois entrée au Pérou, j’ai un début de mal de gorge. Je me présente à une pharmacie et j’explique que j’ai mal à la gorge, mais je n’arrive pas à faire comprendre au pharmacien que je veux juste des pastilles. Il me demande si je prends des médicaments d’ordonnance et veut me proposer un médicament avec une posologie. Ce n’est pas ça que je veux! Je suis rentrée bredouille et un peu frustrée. 2 jours plus tard, dans un petit village, il y a un vendeur ambulant qui a des Halls. J’en achète et là, je prends le paquet en photo avec mon téléphone, la prochaine fois je n’aurai qu’à montrer la photo pour être comprise. 

DANS CERTAINS PAYS ILS VENDENT N’IMPORTE QUOI À N’IMPORTE QUI. Au El Salvador notre provision de Pepto Bismol était épuisée (on avait eu tous les deux des problèmes gastriques les jours précédents). Il n’y en avait pas, mais le préposé au comptoir de la pharmacie nous offre deux médicaments en disant « ça c’est pour les petits problèmes, et ça c’est un antibiotique pour les gros problèmes, lequel voulez-vous et combien en voulez-vous? » Nous aurions pu acheter des antibiotiques, comme ça, à l’unité. Sans se faire poser plus de question. Le médicament se vend à l’unité sans que l’on prenne toute la boîte, sans que l’on ait un papier donnant la posologie, celle-ci étant écrite sur la boîte. Pas rassurant!

Bref il est important de comprendre que la prévention est essentielle pour profiter au maximum de votre voyage. De plus, comme mentionné plus haut, n’oubliez jamais l’empreinte écologique que vous laissez car nous avons trop souvent vu les gens jeter les contenants et emballages de plastiques partout en ville et même dans la nature. La santé humaine est importante mais celle de l’environnement a un impact sur la vôtre. 


Nous espérons que ces conseils vous seront utiles lors de vos prochains voyages. Ne manquez pas nos prochaines publications sur les conseils à propos de la santé, les itinéraires, les réservations d’hôtels, les communications et plus. Nous aurons aussi des conseils plus spécifiques aux voyages à vélo.

Merci de nous suivre et à la prochaine!


mercredi 26 septembre 2018

NOS CONSEILS DE VOYAGE, partie 1, l’argent et les pièces d’identité



Nous voyageons depuis plus d’un an au travers 14 pays des 3 Amériques, et voulons vous faire profiter de notre expérience en tant que voyageurs, à vélo et autrement. Ces conseils sont basés sur notre propre expérience (on en a vécu des choses dans les 12 derniers mois) et sur des échanges que nous avons eus avec d’autre touristes.
Pour commencer voici nos conseils pour ce qui concerne l’argent et les pièces d’identité. Ces conseils peuvent vous paraître un peu paranos, mais ce ne sont que des mesures de prudence. Nous devons vous dire que nous n’avons eu personnellement aucun problème. Pas de vol ni de perte d’argent. Est-ce que nous avons été chanceux? Je ne pense pas, les risques sont assez faibles, mais vaut mieux être prudent, juste en cas.

LES PIÈCES D’IDENTITÉ
EN VOYAGE VOTRE PASSEPORT EST CE QUE VOUS AVEZ DE PLUS PRÉCIEUX. Faites-y attention. Il doit être à portée de main lorsque vous passez les douanes, mais le reste du temps il peut être rangé dans un endroit sécuritaire. Pour le passage des frontières, nous plaçons les nôtres dans un étui qui peut se porter autour du cou sous les vêtements. (À vélo la pochette ventrale ce n’est pas pratique). Une fois qu’on est entré dans le pays on le remet dans le bagage, dans notre cas dans la pochette intérieure d’une de sacoches, comme ça, il ne se froisse pas, et quand on fouille dans le bagage il ne risque pas de tomber sans qu’on le voit. Quand on est dans un hôtel pour plusieurs jours ou pour une nuit, le passeport reste à l’hôtel dans un endroit sécuritaire. Ne pas oublier de vérifier, avant de quitter l’hôtel, que vous avez votre passeport.

FAITES DES PHOTOCOPIES DE VOTRE PASSEPORT! Nous avons toujours avec nous 3 ou 4 copies de la page principale du passeport. Ces copies sont plastifiées, les copies papier se dégradent rapidement. On en garde une dans nos poches, une dans le bagage, une dans le sac à dos quand on part en excursion, et une dans le bagage du conjoint. Dans 99 % des cas quand on vous demande une pièce d’identité la copie est suffisante. On va vous demander une pièce d’identité si vous faites un achat sur carte de crédit, pour acheter un billet d’autobus, pour s’enregistrer à l’hôtel… Vous aurez besoin de l’original seulement dans de rares cas, comme aller à une boutique hors taxe. Certains hôtels aussi vont demander à voir le passeport original, pour voir le tampon d’entrée dans le pays, mais en 1 an ça nous est arrivé seulement 2 fois. 

Envoyez aussi, avant votre départ, une copie de votre passeport à un membre de votre famille. Ça vous donne un « back-up » en cas de problème, une simple précaution. 

Anecdotes :
Nous avons rencontré un voyageur qui avait tout perdu lors du vol de son sac à dos. Il aurait bénéficié de nos conseils si on l’avait rencontré avant son incident. Il était à la plage avec dans son sac, son passeport, ses cartes de crédit et de débit, son argent, il est allé se baigner et oups son sac est disparu. Il s’est donc retrouvé sans rien. Il aurait dû laisser son passeport à l’hôtel ainsi qu’une partie de ses cartes et de son argent. (Voir notre section sur les cartes de crédit). Heureusement pour lui, sa mère avait une copie de son passeport, ce qui lui a facilité les procédures avec l’ambassade pour en obtenir un nouveau.

Nous avons aussi été témoin d’un voyageur qui s’est fait refuser l’entrée dans un avion pour le Mexique parce que son passeport était abimé, pourtant il n’était pas si pire, coins repliés et certaines pages fripées. Donc soyez aux petits soins avec le vôtre et mettez-le dans un étui. 

L’ARGENT
14 pays, 10 devises différentes, 15 passages de frontières. Il faut être préparés. Nous partons toujours de chez-nous avec un peu d’argent du premier pays de destination, l’équivalent plus ou moins de 200$ canadiens, selon le coût de la vie dans le pays. Il faut toujours avoir de quoi prendre un taxi, acheter un petit quelque chose à manger et avoir des petites coupures pour des pourboires. Nous n’aimons pas avoir trop de comptant sur nous. Il est très facile de retirer de l’argent dans un guichet automatique avec votre carte de débit du Québec. C’est votre institution financière qui calcule le taux de change ce qui est généralement plus avantageux que les bureaux de change. Quand je dis plus avantageux, je parle quand vous êtes sur place à l’étranger. Parce qu’en personne au Québec, ils doivent faire venir l’argent (sauf pour le US) ce qui occasionne des frais. 

Retraits au guichet automatique
Nous avons retiré de l’argent dans tous les pays avec notre carte de débit, c’est très facile. Le guichet doit faire partie du réseau Interact ou du réseau Plus, ce qui est le cas pour la plupart des banques des pays visités. Il y a seulement en Argentine où nous avons dû essayer plusieurs guichets avant d’en trouver un sur le bon réseau. Cependant, les frais sont souvent assez élevés, c’est pour ça qu’on paie le plus souvent possible sur carte de crédit. Pour un retrait au guichet automatique il y a les frais chargés par l’institution propriétaire du guichet et ceux chargés par votre banque (ex. aux États-Unis 4 à 5$ canadiens plus les 3$ chargés par notre institution financière). Le plus cher est en Argentine, là on a payé l’équivalent de 15$ canadiens plus 5$ de frais de notre institution. En plus, la plupart des guichets permettaient un retrait maximal équivalent à 200$ canadiens, Ouch!

Changer son argent aux frontières
La veille de notre passage États-Unis Mexique, nous sommes allés dans une banque pour avoir des pesos pour le lendemain. Ce fut compliqué! Comme nous n’avions pas de compte à cette banque, la seule chose qu’ils pouvaient faire c’est une avance sur carte de crédit en argent US, et ensuite nous les changer en pesos. Ça veut dire un frais de retrait, des intérêts sur la carte de crédit, un taux de change pas très avantageux. Nous avons gentiment refusé. Ce qu’on a fait : nous sommes allés dehors au guichet automatique retirer de l’argent et on l’a changé par la suite. J’avoue que ce n’est pas beaucoup mieux, mais je préférais avoir des pesos avec moi pour l’entrée au Mexique. Ce qui fut tout à fait inutile.
À Presque toutes les frontières que l’on a passées il y a des changeurs. Pas besoin de les chercher, ils vous courent après pour offrir leurs services. Donc ce qu’on a fait pour les autres traversées de frontières, on est entrés dans le nouveau pays avec ce qui nous restait de devises du pays précédent et on les a changées à la frontière. Le taux est moins bon que ce que votre banque calcule quand vous payez par carte de crédit, mais c’est simple et ça nous donne un peu de comptant. Ensuite en arrivant dans une ville nous allons au guichet et retirons strictement ce dont nous croyons avoir besoin. Faire attention car souvent pour les excursions on va vous demander du comptant. 

Stratégie anti pickpocket
NE PAS METTRE TOUS SES ŒUFS DANS LE MÊME PANIER. Un peu d’argent dans la sacoche, un peu dans les poches, si on a des sommes plus importantes on en met une partie dans l’étui du passeport. Comme ça si on est victime de vol à la tire on ne perd pas tout. Une autre stratégie est de NE PAS FAIRE ÉTALAGE DE SES RICHESSES. Les bijoux voyants, les sacs à mains signés, les vêtements de marques, tout ça indique que vous êtes « pleins aux as », c’est donc à éviter. Le pickpocket est attiré par les gens qui ont l’air d’avoir de l’argent. Déjà que dans plusieurs pays juste notre face indique qu’on est touriste, n’ayez pas l’air du touriste le plus riche du coin. 

Anecdotes :
Quand nous sommes entrés aux États-Unis (là il n’y a pas de changeurs à la frontière) il me restait 32$ canadiens dans mes poches. Une fois rendus dans une ville de taille moyenne, j’ai essayé de les changer. Je me suis fait dire à 3 banques différentes que comme je n’ai pas de compte avec eux ils ne peuvent rien faire pour moi. Et comme on ne passait pas par des grandes villes il n’y avait pas de bureau de change. J’ai essayé à une 4e banque et eux ils ont pris mes dollars canadiens.
En passant du Guatemala au Salvador mous avons changé notre argent à la frontière comme nous en avions pris l’habitude. Mais je me suis fait jouer un tour par ma stratégie anti pickpocket et j’ai oublié l’argent caché dans mon étui de passeport. Quand nous sommes arrivés en ville, nous avons frappé à la porte des banques pour essayer de changer les quetzals guatémaltèques qui nous restaient. Toute une expérience! Il y a un gardien armé, devant chaque banque. Je n’ai jamais mis le pied à l’intérieur de la banque. Le gardien frappe, le banquier répond en entrouvrant la porte d’à peine 10 cm, j’ai posé ma question pour me faire dire qu’ils ne changeaient pas d’argent. On est méfiant dans les banques au Salvador! Nous avons finalement réglé le problème dans un hôtel de San Salvador. Nous avons jasé avec des touristes qui avaient pour prochaine destination le Guatemala, alors je leur ai proposé de leur vendre mes quetzals restants. 

LES CARTES DE CRÉDIT
De loin notre mode de paiement préféré. Il faut tout de même avoir du comptant, plusieurs endroits ne prenant pas les cartes de crédit : les dépanneurs, les petits restos, les kiosques de nourriture sur la rue, les taxis etc. Nous avons 2 cartes de crédit, une MasterCard avec un nip à 5 chiffres et une Visa avec un nip à 4 chiffres, ça nous a été très utile. Là aussi on a une stratégie, Gilles garde sa Mastercard dans ses poches et sa Visa à l’hôtel (ou dans la sacoche de vélo) et moi je fais l’inverse. Simple précaution, si on en perd une ou si on se fait voler il nous reste les autres en backup. Mais cette précaution n’a pas servi, pas de vol ni de perte. 

Il y a des endroits qui prennent seulement Visa et d’autre seulement MasterCard. Je dirais qu’en Amérique latine c’est la Visa qui est la plus largement acceptée. Vous vous demandez pourquoi je parle de nip à 5 ou à 4 chiffres? Cela a commencé au Mexique. Il y a des hôtels, et pas les plus petits, où quand on a essayé de payer avec la MasterCard, ça ne fonctionnait pas, et quand on a essayé avec la Visa ça a marché, raison : la machine prend seulement les nips à 4 chiffres. Nous avons posé la question à Desjardins et ils nous ont répondu que les conventions internationales de MasterCard obligent tous les commerçant à accepter tous les nips indépendamment du nombre de chiffres. Il faut croire que le Mexique ne les suit pas. À d’autres endroits quand on disait que notre nip avait 5 chiffres ils sortaient un autre terminal. On a vu des commerces où il y avait jusqu’à 3 terminaux différents pour les paiements par carte. 

Il y a même des hôtels où on nous a dit que c’est plus cher si on paie par carte. Je ne pense pas que ce soit légal, mais enfin… Souvent le % supplémentaire est moindre que les frais du guichet automatique. Chose étrange, du moins pour les Nord-Américains que nous sommes, quand on achète quoi que ce soit, en Amérique du Sud, sur carte de crédit, on nous demande en combien de paiements on veut faire l’achat, il faut réponde « directo » ou « sin cuotas ».  Aussi quand on paie au restaurant avec une carte on ne peut pas ajouter le pourboire sur la carte, donc on le donne comptant.

Nous espérons que ces conseils vous seront utiles lors de vos prochains voyages. Ne manquez pas nos prochaines publications sur les conseils à propos de la santé, les itinéraires, les réservations d’hôtels, les communications et plus. Nous aurons aussi des conseils plus spécifiques aux voyages à vélo.

Merci de nous suivre et à la prochaine!