vendredi 11 mai 2018

Équateur pays de paradoxe


Bonjour
Nous sommes rendus sur la côte pacifique après avoir passé 5 jours à Guayaquil la plus grande ville du pays. Ville mélangeant ancien et moderne, mais surtout le centre des affaires. Nous y avons visité le parc Historique de Guayaquil, le malecon qui est la promenade au bord de l'eau qui est très jolie.
Ancien édifice qui était au départ dans le vieux Guayaquil. Il a été déplacé et restauré au parc Historique

Le tapir, vous ne trouvez pas qu'il a des airs de rhinocéros ?
Autre pensionnaire du parc Historique
Reproduction d'un nid d'aigle harpie. Impressionnant !

Guayaquil, la partie moderne

Gabriel et Gilles dans une rue du vieux Guayaquil

Au bord de la rivière une grande roue. ça vous rappelle quelque chose ?

En quittant Guayaquil nous avons pris la route qui mène au Pacifique la Via a la Costa (E40). Quelle ne fut pas notre surprise de trouver sur une grande portion, le long de la E40 une piste cyclable. Très belle sur une quinzaine de kilomètres. Cependant un peu plus loin il y avait eu des petits glissements de terrain et on a dû traverser de plaques de boue molle de 3 à 4 po d’épaisseur, à pied, bien sûr. Après un nettoyage sommaire de vélo et de souliers nous avons décidé de reprendre la route.  Ce matin nous avons pris la E15 sur la côte. Prendre ces routes c'est côtoyer la circulation et un traitement pour la peau car la poussière soulevée nous couvre au complet. Pas besoin de vous dire que nous sommes sablés d'un bout à l'autre.

Une de nos plaque de boue

L'allure de mes soulier suite au passage


Pour votre info, car c’est toujours important, on regarde la santé d'un pays par sa classe moyenne, eh bien ici tout un défi car il y a 20 pour cent des gens qui sont dans la classe moyenne et 5 pour cent de riches donc 75% de la population est pauvre. Notre ami Gabriel nous disait que l'éducation publique est de piètre qualité et les soins de santé selon la richesse pour la qualité.
Nous voyons cela tout au long car il reste encore beaucoup de travail à faire pour la protection de l’environnement et le recyclage car tout au long de la route les ordures sont présentes, mais on peut les comprendre quand la vie est difficile. De plus la majorité des sous sont investis pour le développement des 3 grandes villes principales que sont Quito, Guayaquil et Cuenca laissant peu pour les autres et cela est apparent quand on y passe. Il y a aussi les lieux dit d'expatriés qui sont aussi bien structurés.

La bonne nouvelle est que beaucoup d'efforts ont été faits par l'ancien président pour augmenter la qualité de vie et les investissements sociaux et les gens ont beaucoup apprécié celui-ci. Si vous venez ici vous pourrez faire toutes les activités possibles dans un petit rayon car tout se fait assez rapidement entre les territoires.  Pour les gens, que des sourires, que de la joie de vivre. Ils aiment discuter, sont toujours polis et prêts à vous aider, bien sûr il y aura toujours les emmerdeurs mais on ne doit pas hésiter à venir voir ces beaux paysages, ses nombreuses plages, l'Amazonie. Ici on commence à enseigner l’anglais à l'école et ils se font un plaisir d'essayer, dans le futur de belles possibilités s'offrent à eux.
Gilles qui prend une photo de la mer vue de la route

Une montagne de sel. non ce n'est pas pour faire fondre la glace en hiver !

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